Nouvelles du PBP-2 en Bolivie
Comme participant du PBP-2, j'aimerais tenter d'exprimer les sentiments qui m'animent de même que les sentiments de ceux qui vivent avec moi cette extraordinaire expérience humaine. Je voudrais d'abord souligner le fait que, dès le début de ce voyage, chaque membre de notre groupe s'est senti responsable de sa réussite en s'impliquant à fond, l'un s'inquiétant du bien-être de l'autre. Cette implication a fait en sorte que des liens se sont créés, des amitiés se sont développées, et tout cela réuni a contribué à sceller l'unité du groupe, lui permettant de mener à bien le projet de venir en aide aux plus démunis, particulièrement ceux du Pérou, de la Bolivie et du Paraguay. Je pense que chacun d'entre nous, à sa manière, tente de mettre en pratique ce que Roger nous dit souvent, à savoir que ''l'important, c'est d'abord d'aimer''.

Je disais plus plus haut que le travail ne manquait pas à Vallegrande et vous pouvez en juger par vous-mêmes:
À la ferme, à quelques minutes de la ville:
des échaffauds à construire, un escalier à faire pour le silo, un abreuvoir à vache à rendre fonctionnel, des champs de fraises à nettoyer.
À l'orphelinat:
- des lits à réparer
- de la pierre et du sable à charroyer
- des housses de matelas et des draps à coudre
- 5 petites chambres de bain à décaper et à poser de la céramique


La liste n'est pas exhaustive et il y aura encore du travail pour le PBP-3, soyez sans crainte.
Il y a aussi le volet culturel de notre voyage qui ne manque pas d'être intéressant en même temps que très enrichissant. Un moment magique de ce volet fut sans doute ce fameux matin du Nouvel An 2008 alors qu'à 6h30 du matin, on se lançait à l'assaut du Machu Picchu sous un ciel sans nuage. Que d'émotions ressenties en voyant le soleil se lever sur ces ruines qui témoignent du passé fécond des Incas!
Que retiendrons-nous de cette expérience?
À chacun de le dire mais je crois bien que les choses ne seront jamais plus tout-à-fait les mêmes. La prise de conscience profonde de la chance que nous avons de vivre dans un pays tel que le nôtre découle naturellement de cette expérience de solidarité. Nous serons sûrement un peu plus sensibilisés aux problèmes que vivent les populations du tiers-monde.
Peut-être aussi serons-nous plus enclins à développer une simplicité volontaire qui fera qu'on ne consommera que pour répondre à nos vrais besoins. Le fait qu'on ait parfaitement réussi à vivre pendant 3 jours sans nos valises en arrivant à Lima (elles étaient rendues au Chili) démontre bien que lorsque nos besoins primaires sont comblés, le reste devient beaucoup moins important. Mardi prochain, nous entamons la dernière étape de notre voyage qui nous amènera au Paraguay.
Merci à Roger de nous permettre de vivre cette merveilleuse expérience.
Louis Rochefort, 18 janvier 2008
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