On nous attendait à l’aéroport, l’ambiance était à la fête puisqu’un groupe d’amis de Rogelio y était. On dirait une gang de vieux chums qui aime se retrouver, fraterniser et se rappeler le bon vieux temps. Il y avait de la joie dans l’air. On a eu droit à des embrassades, des chants et bien entendu au classique « Alouette, gentille alouette ». Une réception a suivi à la grande maison d’Itacurubi et nous avons eu droit à un avant-goût de la gastronomie locale. Lors de notre séjour nous avons eu plusieurs soirées de concert : chant, harpe, guitare et même une sérénade en début de la nuit. Bien entendu, le Padre animait la fête. D’ailleurs, il profita de ce moment pour pousser ses plus hautes notes et ainsi réveiller une partie du groupe.
Au Paraguay les gens parlent l’espagnol et le guarani, une langue qu’eux mêmes disent difficile à apprendre. Bref, les gens sont amicaux, ouverts et très sympathiques. Au travail, ils se parlent dans leur langue et rient beaucoup. Nous avons eu du plaisir à travailler avec eux tout le long de notre séjour. Certains, dont moi, s’amusaient à répéter des mots en guarani sans savoir ce que cela voulait dire. Ici un petit lexique guarani/français permettrait de faciliter la communication. Le groupe travaillait à l’amélioration des infrastructures de différentes écoles situées dans la compagne environnante. Il s’agissait principalement de travaux de plomberie pour construire ou réparer des salles de bains, d’érection de murs ou de clôtures pour encadrer l’école, de mise à niveau de l’électricité et de peinture. Malgré nos efforts, les travaux ne sont pas terminés sur tous les chantiers.
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Le pays est plutôt plat et les routes secondaires sont en terre battue. Lors des pluies, elles changent d’aspect, deviennent glissantes et sont difficilement praticables. D’autres plus importantes sont construites en pierres collées les unes sur les autres. Cela fait un vacarme terrible lorsque l’on roule, surtout avec un véhicule en plus ou moins bonne condition.
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Lors d’une visite à Asunción, nous avons rencontré la directrice d’un centre de formation pour les infirmières rattaché à l’Université catholique et dirigé par une femme extraordinaire et persévérante, Micheline Genest, originaire du Québec. Nous avons également visité les Sœurs de la Charité de Québec qui œuvrent au Paraguay depuis plusieurs années.
Nous fûmes reçus par une famille aisée de la région et nous y avons mangé un asado (viandes de toutes sortes grillées sur un feu de bois) et à cette occasion nous avons visité l’usine d’extraction de la canne à sucre appartenant à la famille.
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Nos Québécoises ont assuré notre bouffe, aidées par l’ancienne servante du Padre. Un gros merci à celles-ci pour avoir fourni l’essence du bénévole heureux.
Nous avons aimé les gens d’Itacurubi et nous avons vécu une expérience humaine enrichissante. Dommage que l’on ne puisse y retourner.
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